23 - 04 - 2013 - Couloir de la Fourche



Il ne fait pas froid ce matin au départ de Gelos, déjà 8 degrés a 5h30, il va faire chaud dans les pentes est et sud…
Skis aux pieds depuis la cabane de l’Arraille, nous montons vers le couloir de la Fourche pour une partie de  piochons, crampons, les couteaux sont très utiles pour accéder au col de Soum de Pombie. Mais déjà sur les parties ensoleillées plus haut, le soleil cogne et la neige transpire.
Revers de médaille d’un hiver fortement enneigé, le couloir est labouré, quant à la grande raillère de Pombie, elle est minée par des avalanches. De ce fait nous déposons les skis à l’embase du cirque sud. A moins d’être un adepte du ski rodéo, impossible de faire une descente intégrale depuis le sommet du couloir.
Avec un ISO à 2200 les conditions sont excellentes, piolets et crampons mordent sans effort, la progression est bonne, la pente d’abord régulière, puis un peu plus raide sur le haut, finit par se coucher sous le sommet.
Le soleil est de la partie, il n’y a pas que la neige qui transpire, on enchaine la descente, les conditions restent correctes dans l’ensemble.
Au pied du cirque sud, on change de matos, il n’y a rien de bon, vu les expositions c’est de la neige lourde et très physique à skier.

20-04-2013 Une descente presque parfaite..

Estrémère ou temple du grand ski, le Peyrelue est a poil, alors on se venge sur les pentes douces de son petit voisin, il règne un parfum de descente de coupe de monde.
On part du col du Pourtalet, sans passer par le port vieux de Salient, on accède très vite sur les crêtes du pic d'Etrémère, puis le sommet. Le vent souffle en rafale, pas de perte de temps on chauffe une première fois les carres pour une descente jusqu'au pied du Peyrelue.On n'a pas le choix, il est encore très tôt et c'est pas mal du tout, on laisse refroidir les carres pour une deuxième montée assez vite avalée, jusqu'au vrai sommet du coup pour une loooongue pose photos du président...
L'heure est venue, le soleil a fait le boulot, on change l'itinéraire de descente, sur une neige presque parfaite, jusqu'à la voiture.

14 - 04 - 2013 - Pène des Bassibes de Bouy

Ce dimanche avec J-Seb visite au Pène des Bassibes de Bouy course de 700 mètres de dénivelé sur les hauteurs de Gourette.
 12 degrés au départ de notre rando à 8h15 et 20° à 13h00, vent de sud en permanence à mi-course et regel nocturne très faible. Avec ces conditions la descente n’a pas toujours été une partie de plaisir, bonne neige transfo sur une courte distance cartonnée par la suite pour finir sur de la lourde. A refaire avec de meilleurs conditions très beau panorama sur l’Aubisque et le fond de vallée de Laruns, petit sommet qui peut se faire à la demi-journée au pied de l’imposant pic de Ger .


Week-end 6 et 7 - 04 - 2013 - Paderna-Anéto




Voila un petit moment qu’on lorgnait sur ce sommet, histoire de faire une belle et longue descente, toutes les conditions étaient au "vert" ce weekend.
Départ vendredi soir après le boulot, direction Benasque, ou Thierry et oui encore lui nous trouve un super gite à l’Escuela de Montaña de Benasque, accueil parfait.
Samedi :
Départ pour le refuge de la Rencluse (2140 mètres) dans un premier temps sous de fortes chutes de neige, le vent se manifeste et les quantités de neige sont phénoménales pour cette époque de l’année.
Après une petite pose au refuge, les conditions ne se sont pas arrangées, histoire de se réchauffer un peu, on monte en direction du Pic Paderna (2621mètres), on ne fera pas le sommet, vers 2580 mètres, la visibilité est mauvaise, le vent est de la partie, on vire les peaux pour une descente extraordinaire jusqu’au refuge "30 de poudre excellent" . Les plus courageux hum hum, feront deux fois ce run…….pas grave la revanche est prise au ping pong, et déjà un champion parmi nous !
Dimanche :
La messe est dite, tempête de ciel bleu à 360 degrés, curieusement on prend tout notre temps pour quitter le refuge, sans doute pour laisser la trace dans toute cette neige à nos collègues les plus pressés, aucune concertation sur ce sujet entre nous la veille au soir.
Montée tranquille jusqu’au Portillon supérieur, la trace est parfaite, petit à petit les montagnes se dévoilent, d’abord le massif de la Maladeta, puis de l’Aneto, le Portillon est très bien enneigé, le passage s’effectue sans aucune difficulté.


Maintenant l’itinéraire est simple, il faut traverser le glacier jusqu'à la base de l’Aneto, Malgré le vent de la veille et la pente plus soutenue sur les 300 derniers mètres, les conditions sont bonnes jusqu'au pas de Mahomet. Dernière difficulté ce fameux pas de Mahomet, pour certains d'entre nous c'est une première, plus impressionnant que difficile, l'option corde et crampons s'imposent, le plus dur à gérer est le chassé croisé.



Descente : Belle et longue dans de grosses quantités de neige, le vent a fait pas mal de congères sur le haut. Poudreuse transfo une moyenne de 30-40 plutôt physique mais bonne à skier et sans faute de quart... descente jusqu’au Trou du Toro. 


Dernière difficulté avec une séance de pousse bâton jusqu'à la voiture et au final un WE de rêve.

Résumé en photos sur:

31-03-2013 Pâques a l'Estrémère

Départ depuis la cabane de Tourmont, pas trop tôt avec ce changement d'heure, la couverture nuageuse se déchire, pour laisser la place a un soleil très généreux, attention aux coups de soleil et a la fonte du chocolat !!!


une succession de petits vallons sauvages, tous aussi jolis les uns que les autres très bien enneigés, l'itinéraire est évident, prendre pieds assez vite sur la crête en face  pour se laisser la combe immaculée depuis le sommet pour la descente.
Quelques isards nous narguent presque sur toute la montée.


Une fois sur cette crête, un  large panorama s'offre à nous sur le cirque d'Anéou en condition hivernal jusqu'aux sommets espagnols


Du sommet, une petite descente s'impose avant le casse croûte vers le Port vieux de Sallente, d'abord sur une neige légèrement croûtée sous le sommet, puis lourde par la suite.
On remonte au pic, d'abord pour casser la croûte mais surtout une recherche de chocolat est organisée par Isa et Bruno a l'aide de nos DVA.

 
Une fois les victimes découvertes, on peut compter sur les forces vives du jour pour fêter Pâques comme il se doit, avant de glisser dans ce vallon préservé par nos soins ou seul un skieur avait malheureusement déjà fait la trace, sur une neige d'abord dure sous le sommet, puis agréable a skier plus bas.....

                                                                                Isa et Bruno